Les cercles de
développement personnel et spirituel parlent souvent des concepts du Moi
supérieur (ou l’âme), de l’enfant intérieur et du besoin d’une personnalité
positive, introspective, reliée aux réalités de la vie matérielle et efficace.
La plupart des ouvrages de développement personnel abordent un seul aspect,
rarement deux à la fois et presque jamais les trois. Si quelqu’un me demande ce
qu’est l’éveil spirituel, je réponds simplement « Vivre le paradis sur
terre », c’est-à-dire la capacité à fonctionner dans cette dimension
physique selon des principes spirituels élevés. De manière pratique, nous avons
en nous trois aspects principaux et très différents : 1. l’adulte, 2. l’enfant
et 3. l’âme, et les trois doivent coexister en harmonie afin que nous puissions
être véritablement intégrés et devenir ce que nous appelons un être éveillé. Le
développement d’un aspect sans les autres est en réalité un danger pour soi et
pour les autres.
L’adulte ou
adulte intérieur n’est rien d’autre que notre personnalité. Notre personnalité s’est
construite selon notre éducation familiale, notre culture, notre éducation et
notre environnement. En conséquence, elle est pleine de concepts erronés, de
perspectives limitées, d’idées fausses et de contradictions. Par
l’introspection, l’étude des grands sages, l’application des leçons précieuses
tirées de notre expérience, la pensée positive et consciente, nous pouvons peu
à peu améliorer notre personnalité pour mieux soutenir notre vie et celle des
autres qui nous entourent. Beaucoup de livres sont consacrés à nous aider à
développer une personnalité plus efficace afin que nous puissions avoir plus de
succès dans la vie, qu’il s’agisse de gagner plus d’argent, d’améliorer notre
relation de couple ou d’être plus heureux. Un adulte mûr a une pensée claire, répond
aux situations de la vie de manière réfléchie, projette des valeurs positives
et comprend les étapes nécessaires pour atteindre ses buts. Il sait aussi
comment se protéger et protéger les autres. Il est capable de tirer parti de ses
précieuses expériences de vie pour améliorer la qualité de vie de tous ceux qui
l’entourent.
L’enfant
intérieur est un concept plus récent. Bien que Carl Jung soit à l’origine du
concept dans son archétype de l’enfant divin, John Bradshaw est en réalité
celui qui a popularisé le travail sur l’enfant intérieur auprès du grand public
dans les années 1980 grâce à ses best-sellers et à ses apparitions aux côtés d’Oprah.
Tous les professionnels de la santé mentale sont maintenant familiers avec le
concept de l’enfant intérieur. L’enfant intérieur correspond à notre essence et
au noyau de ce que nous sommes. C’est un aspect hyper sensible, complètement
ouvert et la source de notre créativité, de notre spontanéité et de notre joie
intérieure. Quand nous grandissons dans ce monde difficile avec des parents
imparfaits, notre enfant intérieur (ou nos enfants intérieurs) est victime de
traumatismes. Ceux-ci vont engendrer une faible estime de soi, une pauvre image
corporelle, des déséquilibres affectifs, l’auto-flagellation, des masques
bloquants, des problèmes d’identité, d’intimité et d’engagement, des dépendances,
etc. Le travail sur l’enfant intérieur a pour objectif de renouer avec cet
aspect subconscient du soi, de revivre consciemment les émotions refoulées afin
que nous puissions aider notre enfant intérieur à poursuivre son développement.
L’âme est notre
moi transcendantal. Celui-ci est déjà parfait, pleinement développé et connecté
à l’ensemble de l’existence. Le moi supérieur est au-dessus du cycle de la
naissance et de la mort. C’est la conscience elle-même. Grâce à cela, nous
pouvons faire l’expérience de la conscience de Dieu. Qui mieux que Rumi, le
mystique soufi du XIIIe siècle, pour nous décrire le moi supérieur ?
« Ces formes que nous sommes sont comme des tasses flottant dans un océan
de conscience vivante. Elles se remplissent et coulent sans laisser de traces.
Ce que nous sommes, c’est cet océan, mais nous sommes trop proches pour le
voir, même si nous y nageons et le buvons. Ne soyez pas une tasse avec un
rebord sec, ou quelqu’un qui chevauche toute la nuit et ne connaît jamais le
cheval entre ses cuisses. » Nous ne travaillons pas sur l’âme, il s’agit
simplement d’élever notre conscience et de nous rappeler qui nous sommes en
tant qu’âme. L’âme est indestructible et ne peut être blessée, car elle est cet
amour infini.
Permettez-moi
d’illustrer l’évolution de ces trois aspects à travers mon expérience
personnelle. Quand j’étais enfant, j’ai subi une série de traumatismes qui m’ont
conduit à une dépression profonde et à une forte anxiété à l’âge de treize ans.
Ma personnalité adolescente cherchait des possibilités de sortir de mon enfer
émotionnel. Bien que les progrès aient été lents à cet âge, j’ai développé petit
à petit des concepts et des idées pour rendre mon existence plus supportable.
Mes progrès touchaient uniquement le niveau de la personnalité (ou mon moi
adulte). Je suis devenu adulte trop rapidement et j’ai géré ma douleur affective
en devenant le meilleur élève possible à l’école. Je manquais de spontanéité,
j’étais très sérieux et me sentais comme un vieil homme à l’intérieur. À dix-neuf
ans, j’ai passé tout l’été aux États-Unis, ce qui a élargi mes horizons. Je
suis tombée amoureux d’une fille à mon retour à l’université, et une rupture
douloureuse trois mois plus tard a ouvert ma conscience. L’intensité de la
douleur émotionnelle m’a fait vivre pour la première fois un état de conscience
mystique où je me suis senti extatique. Soudain, je me suis rendu compte que la
vie était bien plus grande que le monde visible. Je me suis lancé dans une quête
spirituelle et suis devenu obsédé par cet éveil dont parlent les grandes
philosophies et religions. Pendant les sept années suivantes, sans le
comprendre consciemment, j’étais à la recherche de mon moi supérieur que je
n’avais ressenti que pendant quelques instants. En tant que chercheur
spirituel, je suis tombé dans un premier piège, et j’ai rejoint une secte. Les
sectes sont des organisations toxiques, qui se positionnent comme des
intermédiaires dans notre relation à Dieu afin de nous exploiter. Après en être
sorti trois ans plus tard, et après avoir pris le temps de me déprogrammer,
j’ai poursuivi mes efforts pour m’éveiller. Cela a porté ses fruits et quand
j’ai eu vingt-six ans, j’ai vécu un état de conscience où j’ai vécu un état
extatique ou le pur amour pendant plus de vingt-quatre heures. Cela a ouvert
une porte où j’ai pu retourner consciemment à cet état avec une discipline de
vie spécifique. Tandis que j’éprouvais des états de conscience extatiques, je
me suis rendu compte que j’étais devenu un junky spirituel et que ma vie ne
reflétait pas extérieurement les états de conscience extraordinaires que
j’éprouvais intérieurement. J’ai commencé à me sentir seul et j’ai concentré
mon attention sur la manifestation physique. Sans le savoir, j’avais changé la
focalisation de mon travail intérieur de mon âme à ma personnalité. Pour faire
mûrir cet adulte intérieur, je me suis inspiré de gourous de du développement
personnel tels qu’Antony Robbins, Wayne Dyer ou Brian Tracy. Je me suis marié
avec une PAJ (princesse américaine juive), et j’ai fondé une famille. Je me
suis concentré sur ma carrière pour réussir ma vie. Je suis devenu un
entrepreneur prospère dans la Silicon Valley et le vice-consul honoraire de
Monaco.
J’étais un
lecteur assidu avec toujours pour but de m’améliorer. Mon succès professionnel
était un mécanisme d’adaptation à ma douleur émotionnelle que j’avais continué
à enfouir, et qui se manifestait à travers une relation tumultueuse avec ma
femme. Quand j’ai eu trente-cinq ans, je n’ai plus réussi à contenir ces
émotions sous-jacentes. Je suis entré en thérapie à ce moment-là et ai commencé
à renouer avec mon moi transcendental, car j’avais constamment le sentiment que
quelque chose me manquait. Je suis devenu un grand fan d’enseignants de non-dualité
tels qu’Eckart Tolle, Adyashanti, Krishnamurti ou David Deida. Quand j’ai eu trente-huit
ans, la grâce est venue au travers d’un événement inattendu. J’ai eu une
commotion cérébrale à la suite d’un accident de ski, qui m’a recâblé le
cerveau. Après avoir récupéré de l’accident, je pouvais méditer sans effort et
le sentiment qu’il me manquait quelque chose a alors disparu. Je suis devenu
beaucoup plus intuitif et me suis toujours senti guidé dans mes actions. À ce
moment-là, j’avais fait un énorme travail pour développer une personnalité
consciente afin de soutenir ma vie et ouvrir le chemin intérieur à mon âme. Cependant,
jusqu’à ce moment-là, je n’avais fait que très peu de travail sur mon enfant
intérieur (je n’étais pas au courant du concept à l’époque) et l’écart s’accentuait
entre cet enfant intérieur sous-développé et brisé et le reste de mon être.
J’ai connu une crise de milieu de vie et ai attiré une partenaire encore plus
déséquilibrée que moi-même. Elle était un canal clair pour son moi supérieur,
détenait la connaissance spirituelle la plus remarquable, mais toute sa vie
était en réalité contrôlée et rendue misérable par les traumatismes de son
enfance qu’elle se sentait impuissante à guérir. À cause de ses dons
spirituels, elle pouvait voir à travers moi, et je ne pouvais plus cacher mes
enfants intérieurs blessés. J’avais tellement réprimé la douleur de mon enfance
pour atteindre le succès matériel et spirituel que mes enfants intérieurs
perdus se sont manifestés sous la forme de l’aliénation parentale de mes
enfants réels. Tout au long de ma vie, j’ai fait face à de nombreux défis, mais
aucun n’était comparable à la brutalité de cette expérience. Mon dernier mariage
s’est également effondré quelques temps après. Cette année passée a été
difficile, mais riche en apprentissage. Elle m’a permis de réintégrer mon
enfant intérieur avec ma personnalité d’adulte et mon moi transcendantal.
Maintenant, lorsque mon enfant a mal, je m’assieds en méditation avec la
douleur. Mon adulte et mon âme le rejoignent, lui prennent la main et l’aident
à guérir. J’ai arrêté de le brimer et de le faire taire comme je l’avais fait pratiquement
toute ma vie. Qu’il s’agisse de solitude, de trahison, de dépression, de
colère, de jalousie, de suspicion, de méfiance ou de tristesse, je reste assis avec
lui sans jugement. Avec suffisamment de patience, mon enfant intérieur est en
train de se reconstruire lentement grâce à la confiance en mon adulte intérieur
et à la sagesse et la présence de mon âme. En fait, je n’ai pas découvert un
seul enfant intérieur, mais plusieurs, qui ont entre deux et onze ans. Il est
clair que cet aspect de moi est encore un peu en retard par rapport à ma
personnalité et à ma connexion avec mon moi transcendantal. C’est donc sur cet
aspect que je me concentre afin d’atteindre mon plein potentiel, et ainsi finir
par me reconnecter à mes enfants réels.
J’espère qu’en
partageant mon expérience personnelle, j’aurai
réussi à illustrer l’importance de rester équilibré avec ces trois axes de
travail tout au long de notre cheminement spirituel. Je pense intuitivement que
Wayne Dyer aurait pu faire face à un déséquilibre similaire. C’était un
professeur remarquable, doté d’une personnalité très intelligente et d’une
profonde compréhension de l’âme. Sa troisième épouse, Marcelene, mère de cinq de
ses enfants, a divorcé après vingt ans de mariage, et il est décédé plus tard
d’une leucémie, révélatrice d’un traumatisme infantile non guéri (Wayne était
un enfant de l’assistance publique). De la même manière, Jerry Hicks, l’auteur
inspiré de la loi de l’attraction avec sa sixième femme Esther, est décédé d’un
cancer.
Les individus qui
font l’expérience de leurs aspects transcendantaux sans faire le travail
nécessaire sur leur personnalité pour développer l’objectivité et l’intégrité
nécessaires, peuvent facilement devenir des leaders de sectes. Leurs
traumatismes non guéris génèrent alors des fausses croyances et des illusions.
Les Amérindiens ont
souvent un lien authentique avec le divin et ont un enfant intérieur en bonne
santé. Malheureusement, le manque de développement de leur personnalité fait
cependant d’eux une cible facile pour l’exploitation, les abus ou la dépendance.
Les personnes ayant
une personnalité très développée, mais peu connectées à leur âme peuvent avoir
beaucoup de succès, voire faire des choses magnifiques dans la vie, si elles
ont un enfant intérieur en bonne santé, mais il y aura peu d’incitation à aider
les gens en dehors de leur famille proche. Celles dont l’enfant intérieur est traumatisé
seront souvent autocratiques avec le désir d’exploiter leur prochain.
Ces trois
dimensions sont faciles à voir chez les êtres éveillés. Par exemple, le Dalaï Lama
agit souvent comme un petit enfant qui adore s’amuser ou plaisanter, mais peut
exprimer des concepts complexes à partir de sa personnalité sans jamais perdre de
vue sa nature transcendantale. Il peut basculer entre ces aspects à volonté en
fonction de ce qui est requis dans le moment présent. Une personnalité
développée peut comprendre et connaître Dieu, cependant seul l’enfant en bonne
santé en nous peut en faire directement l’expérience en tant qu’amour, unité et
créativité. C’est pourquoi on dit souvent que le cœur (auquel l’enfant
intérieur a un accès direct) est le siège de l’âme. Ayant développé cette
trinité en nous, nous pouvons maintenant regarder les étoiles avec les pieds
solidement plantés dans le sol et créer le paradis sur terre.
I have fallen in love 6 times in my life. Falling in love feels like a higher state of consciousness where all we care about is spending time with our beloved, where our happiness is her happiness as we would do anything to earn her grace. In that state, time ceases to exist as 10 hours with our lover feels like 2 minutes. Eating, drinking and sleeping are deemed non-important when we are love-intoxicated. It is a very powerful state that can induce fears among the person’s entourage as someone in love appears suddenly so unpredictable. For that reason, psychologists have described this state in less favorable terms as infatuation or limerence, denoting a state of obsession, unreasoned passion or even addiction. In my personal experience, it is a very beautiful state that needs to be cherished, enjoyed thoroughly and extended as long as possible as it is so precious. Reality eventually kicks in, and it always feels too early when it does.
The Universe is very interested in our growth and it knows that there is nothing better than an intimate relationship to boost our self-awareness. So, it baits us with the magnificent feeling of falling in love. When we merge with someone else, we die and we are being reborn. The person we are going to fall madly in love with is the person that has the potential to maximize our inner development. Unfortunately, we all know from our lives that the times when we grew the most may have been the most challenging, and this is true for intimate relationships. I fully subscribe to the Imago theory that was developed by the Hendrix’s. It says that we are attracted to partners that will help us relive and eventually heal the unresolved traumas from childhood. Sometimes partners are able to go through that growth and healing together. However, some other times, one partner may run away from the other and will see the break-up as the most conducive to their healing. It is a matter of individual choice, and it is best to honor the person’s free will rather than pretending we know better by emitting judgments. Nevertheless, breaking up from an intimate partner is one of the most painful experiences of our existence down here, only comparable to the death of a loved one.
Paradoxically, my most difficult break-up was with my first love when I was only 19. I did not make a formal commitment to her such as an engagement. There were no legal or financial complications. We were both very young and our break-up only impacted us emotionally with very little consequences for our friends & family. How is it possible that my break-ups involving children, parents or splitting all of our assets could have felt less difficult to handle? This confirms that our life experience, the healing tools at our disposal, and mature thinking are critical in supporting the grieving process of break-ups. For this reason, I want to share with you what I have learned in this process in hope that it may be helpful to you.
Follow the waves instead of resisting them
The process of uncoupling is brutal because it involves many parts of us: physical, emotional and mental. As we lose this special person in our life, our body may go into shock as we cannot hug them, touch them or cuddle with them anymore, especially if this aspect of the relationship was really fulfilling. We may miss sharing our feelings, the small attentions, feeling loved or their emotional presence. We may miss the long, passionate and intellectually stimulating conversations. It will really depend on the specific relationship dynamics. In any case, this leaves a big void in our life. It is best to acknowledge it and completely feel it rather than denying it. I would like to share a quote that was sent by a friend of mine: “Grief, I’ve learned, is really just love. It’s the love you want to give but cannot. All of that unspent love gathers up in the corners of your eyes, the lump in your throat, and in that hollow part of your chest. Grief is just love with no place to go.” – Jamie Anderson
People who cannot move on from a relationship are people who cannot grieve because they refuse to feel the pain associated with the loss. Their ego refuses to experience this suffering because it would make it mean that they contributed to the failure of the relationship, that they were flawed, that they were bad, that they are meant to be alone, that they are unlovable, that they deserved to be abandoned, and so on, and so forth. It is all about unhealed attachment traumas. Instead they become negatively obsessed with the former object of love that they used to glorify publicly. They attempt to appear as a victim, forgetting they entered the relationship full heartedly with their freedom of choice. We do not need to be perfect to be loved. To be human is to be imperfect and we make mistakes. I gave all that I had to my important relationships so I hold no regret. Yes, I made mistakes but I did not know better at the time, so there is nothing to dwell on.
After we have broken-up from a partner we loved, the pain will be acute, and the first waves will hit us hard. Last April, after I had just landed in France, if one of my friends would ask me how I was doing, I could not say a word but started shedding tears as the dissolution of the marriage had just started. This was healthy! After getting some sleep and recovering from jet lag, my mind was again in control and I lost touch again with my emotions. I had brought back my heart walls so as not to feel the pain of the break-up. Fortunately, my friend Jacques made me realize that I was getting in the way of my own grieving process. My mind was so afraid to feel out of control that it had started shutting down the feelings of loss. This was unhealthy. Societal expectations are therefore the opposite of what we need for our grieving process. The down waves may take the form of feeling unlovable, isolated, anxious or depressed for example. These emotions have to be experienced fully and somatically (with the body) with no judgment. The big mistake we make in our healing process is to overuse our mind while the body is so much better equipped to release trauma. Crying, shouting, shaking has done more for my healing than all of my analytical processes. Analysis should follow healing from the body and the emotions but not precede it. Fortunately, we have the ability to take advantage of our emotional suffering for healing purposes. So we can always benefit from a difficult and painful situation.
In my personal experience, the up and down waves take on average a week, and the waves’ intensity get lower over time to eventually stabilize back to a normal state. Recently, during one of the down waves, I started feeling very heavy energy. I went to lunch with a friend anyway but the plumber called me just as I was about to order lunch. I had to come back home right away. I realize this was a wake-up call to make the healing process the priority instead of daily activities. We went into the healing room and I started expressing the raw feelings without any filters. In this case, it was about that I felt that people I loved the most saw me as a monster. I let my body purge these emotions, and could come back to the original childhood fragment related to my sister. My parents lacked emotional maturity and did not prepare her well for my venue into this world. She saw me as the newcomer that was stealing from her the small crumbs of love from our parents. She developed hatred towards me that I had to internalize to cope. So I developed self-hatred and I created in my reality situations to reflect that belief. I was able to let go somatically of that belief during this session. I worked on changing that belief during another healing session. Interestingly, at the end of that session, one of my loved ones that is demonizing me called me unexpectedly and we had a nice exchange. I knew then that my inner work was starting to work on the fabric of reality.
If you are getting a divorce, chances are that not all of the relationship was rosy and aspects of it were rather difficult. So the good news is that you will be experiencing up waves too! If your partner was over controlling and possessive, you may feel a sense of exhilaration from your newfound freedom. If your life was drowning in drama, you may feel relieved about experiencing peace and quiet again. If you were constantly criticized and always walked on eggshells, you may enjoy being again in an environment that is both supportive and nurturing. If you did not particularly enjoy your wife’s close friends, you may be happy to be away from them. Use these up waves to your advantage. Make sure to create opportunities for yourself to do the things you could not do when you were in the marriage to fully experience some of the benefits of the break-up. This will make you feel better about the divorce. On my end, I took a month in Europe to reconnect with old friends and family. There was nothing more healing than being surrounded by people who loved me and appreciated me for who I am. Healing is about having the opposite experience. I got inspired by doing things I was not able to do when I was married. This helped me to see the glass half full instead of half empty. Also we can only receive after we empty our cup so let us develop a sense of wonder of what is coming next into our life after the loss of love.
Get support
We have been conditioned in this society to do everything on our own. So naturally, when tragedy strikes, we have a tendency to isolate. This is not healthy. We are social creatures and need each other. After breaking up an important relationship, our emotional balance goes off so we should not make things worse by denying our most basic human need to feel supported, loved and cared for. I felt very fortunate that some good-hearted people showed up in my life and kept me company when I needed it the most. Good people naturally want to help especially when their support is appreciated. It feels empowering to them and they are often healing themselves through this process too. The key is to be authentic with your pain and your needs, and you will be surprised by the amount of goodness coming your way.
Real pain versus imaginary pain
As I mentioned before, break-ups are some of the most painful experiences we can go through. However, we can make the process of grieving easier or harder on ourselves with the quality of our thoughts. The feeling of loss is real and takes time to heal. However, there are a lot of other emotions that are not real in the sense that they are fabricated by erroneous thinking. Without the faulty thought, some of the negative emotions would not even exist. This is where our mature inner adult (IA) can help our hurt inner child (IC).
IC: “This person destroyed my life. I will never be able to recover. This person took everything away from me.”
IA: “This was a difficult experience and I chose it out of my free will. There are important lessons to learn from any painful relationship.”
IC: “What’s wrong with me that I cannot have a healthy and nurturing relationship? I am forever doomed. God hates me.”
IA: “I have learned important lessons of this past relationship and I am much better equipped as a result to attract the right type of person into my life. Though it was painful, I see this person as an important teacher. There are often many layers of healing we need to go through to manifest what we truly want.”
IC: “This person has to pay for what he did to me and my children. I will make him pay for the rest of eternity so that he does not hurt anyone like he hurt me.”
IA: “I hope this person can be happy in their future relationships. I am glad I am not in his life anymore so that I can attract a relationship that feels better. If the same pattern appears again in any future relationship, I will know that the problem may be more related to me than him.”
If the inner child is really hurt, it is best for the inner adult to start validating the inner child before sharing his wisdom. For example, in the first situation, this would look like “I feel that this person destroyed my life and took everything away from me. Sometimes I may feel that I will never be able to recover. However, I have been through similar difficult break-ups in the past and I have survived. I actually keep attracting better partners. I can see this was a difficult experience but I chose it out of my free will and no one forced me into it. There are some important lessons I learned from this relationship”. Use your intuition to balance effectively your IC and IA. If you were to let your toddler run the show in your household, things would be quickly out of control and your sweet child would turn into a high-chair tyrant. Meet all the emotional needs of your inner child but do not lose yourself in the process. An important role of the IA is to educate the IC to grow-up. Emotional validation has to come with accountability so that we do not get stuck in a victim role, which is one of the lowest vibrational states.
Keeping contact or not after a break-up?
People who break-up that still love each other will feel very hurt. It is often very difficult for them to stay in contact, and any exchange with the estranged partner may feel like re-traumatization. In an ideal world, especially if there are children involved, it would be best for former partners to stay friendly and on social terms. In my experience, it is however only feasible when the love has faded away for both partners and they have moved on with their respective lives. There is no sense of loss anymore or hard feelings. This can take time. How likely is this when a couple has just broken up? Very unlikely. If one person is not in love anymore but the other person is, then the situation is just as difficult. I am of the opinion that people need to do what is best for their personal healing. However, if children are involved, put the children’s healing first while not succumbing to ex-partner control dramas. I have kept in touch with a couple of the women I have been in love with in the past, and I have found these relationships rewarding. However, it often took years before we were able to reconnect. This should not be forced, as the newly gained friendship would need to be unconditional and away from all the failed expectations of the past. So in most cases, a clean cut in the short-term may be preferable to support the emotional healing of the recently broken up couple.
Gratitude as the ultimate healing tool
By doing important healing work in Europe supported by friends and family, I found the resources to write a blog about the end of the marriage in a way that was genuinely grateful. And this time, I was not bypassing. I could appreciate all the wonderful times and all the gifts that came from the relationship. It was now up to me to create in my life and in myself all the things I previously adored in her. When we are grateful, we cannot be resentful. When we are grateful, we cannot feel like a victim. When we are grateful, we cannot feel revengeful. When we are grateful, we are looking forward to a bright future and we are not lost dwelling on the past. When we are grateful, we do not close ourselves off and on the contrary, we keep our heart open to new possibilities. We should not rush ourselves into this state however. Before we can reach genuine gratitude, all raw emotions of powerlessness, anger, resentment, sadness and loss have to be experienced. And sometimes, we have to go through these emotions multiples times through various cycles. Our emotions need be true, and we should not pretend we are feeling something that we are not. This is a big part of living an authentic life. We need to find the courage to express openly how we feel when we are in a safe environment unconcerned of the good opinions of others
How long does it take to heal from a break-up?
If we are committed to our healing, have a supportive environment, and can rely on a wise IA (Inner Adult), I think one month per year of the relationship is a fair expectation. Otherwise, it may take much longer and actually some people never get over some past relationships. Sometimes the grieving or pulling away will actually start when you are still in the relationship. During the grieving phase, strict celibacy is most recommended. Our sexual energy is the finest energy at our disposal and this energy can be turned inward for healing. This will work marvels and help you shift to a new level. If we genuinely listen to our body during a grieving cycle, we will notice that the body has no desire to expand its energy sexually. Only the mind may do so in order to prevent experiencing difficult emotions as it follows an addictive pattern. Our mind is a good servant but a poor master. Our heart and body wisdom are far more reliable to know what is best for us. Do not rush your grieving process. Slower is often faster.
How about you? I am interested to know more about your own break-up stories, what you learned from them, and what helped your grieving process.
French translation below – Article en Français ci-dessus
Rupture amoureuse
Je suis tombé
amoureux six fois dans ma vie. Tomber amoureux, c’est comme vivre un état de
conscience extatique où tout ce qui nous intéresse est de passer du temps avec l’être
aimé, où notre bonheur est son bonheur, et nous ferions n’importe quoi pour
mériter sa grâce. Dans cet état, le temps cesse d’exister, et dix heures avec l’être
aimé passent si rapidement. Manger, boire et dormir sont relégués au second
plan lorsque nous sommes dans cet état d’ébriété amoureuse. Une personne
amoureuse suscite des craintes au sein de son entourage, car elle apparaît
soudainement imprévisible. Pour cette raison, les psychologues ont décrit cet
état amoureux en des termes peu favorables dénotant un état d’obsession, une
passion irraisonnée ou même une dépendance. D’après mon expérience personnelle,
c’est un très bel état qui doit être chéri, apprécié complètement et rallongé
aussi longtemps que possible, car il est si précieux. Le quotidien et la
routine reprennent le dessus sur cette passion toujours trop tôt.
Il n’y a rien de
mieux qu’une relation intime pour notre croissance intérieure et développer
notre conscience personnelle. Les périls sont importants, et la nature nous appâte
par ce sentiment magnifique d’être amoureux. Lorsque nous fusionnons avec
quelqu’un d’autre, nous mourons et nous renaissons. La personne dont nous
allons tomber éperdument amoureux est celle qui a le potentiel de maximiser
notre développement intérieur. Malheureusement, nous savons que les moments de
notre vie où nous avons grandi le plus ont peut-être aussi été les plus
difficiles, et cela est d’autant plus vrai pour les relations intimes. Je
souscris pleinement à la théorie Imago développée par Harville Hendrix. Il dit
que nous sommes attirés par des partenaires qui nous aideront à revivre et
éventuellement à guérir les traumatismes non résolus de notre enfance. Le
couple est parfois capable de s’aider mutuellement à revivre ensemble ces
traumatismes de l’enfance afin de catalyser leur guérison intérieure.
Cependant, bien trop souvent, l’un des partenaires prend peur, abandonne ou
considère que la rupture est la condition la plus propice à cette même
guérison. C’est une question de choix individuel, et il est préférable de
respecter le libre arbitre de la personne plutôt que de prétendre que nous
savons mieux qu’elle en émettant des jugements et des critiques. Néanmoins,
rompre avec un partenaire intime est l’une des expériences les plus
douloureuses de notre existence ici-bas, comparable à la mort d’un être cher.
Paradoxalement, alors
que je n’avais que dix-neuf ans, j’ai ressenti la fin de mon premier amour comme
la rupture amoureuse la plus difficile que j’ai vécue. Je n’avais pourtant
aucun engagement formel, comme des fiançailles. Il n’y avait aucune
complication juridique ou financière. Nous étions tous les deux très jeunes, et
notre rupture ne nous a touchés que de manière affective, avec très peu de
conséquences pour nos amis et notre famille. Comment est-il possible que mes
ruptures impliquant des enfants, des parents ou la séparation de tout notre
patrimoine aient été moins difficiles à gérer ? Cela confirme que notre
expérience de la vie, les outils de guérison à notre disposition et une pensée
mature sont essentiels pour la guérison des cœurs brisés. Pour cette raison, je
souhaite partager avec vous ce que j’ai appris au cours de ce processus, dans
l’espoir que cela puisse vous être utile.
Le processus de
découplage est brutal, car il implique de nombreuses parties de nous-mêmes :
physique, émotionnelle et mentale. Lorsque nous perdons la personne que nous
aimons, notre corps peut être sous le choc du fait que nous ne puissions plus
les embrasser, les toucher ou les câliner, surtout si cet aspect de la relation
était épanouissant. Il peut être aussi douloureux de ne plus partager nos
sentiments ainsi que les petites attentions du quotidien, de ne plus se sentir
aimé, et leur absence nous pèse émotionnelle. Les longues conversations
passionnées et stimulantes sur le plan intellectuel peuvent aussi nous manquer.
Les souffrances de la rupture sont vraiment spécifiques à chaque relation. Cependant,
cela nous laisse avec un grand vide dans notre vie. Il est cependant préférable
de reconnaître et de ressentir ce manque plutôt que de le nier pour notre
guérison. Je voudrais partager avec vous une citation qui m’a été envoyée par
un de mes amis : « Le chagrin, c’est de l’amour. C’est de l’amour
que vous voulez donner, mais il n’y a plus personne pour le recevoir. Tout cet
amour non partagé se rassemble dans les coins de nos yeux, dans le creux de
notre gorge et dans cette partie vide de ta poitrine. Le chagrin est un amour qui
n’a nulle part où aller. » – Jamie Anderson
Les personnes qui
ne peuvent pas guérir et donc faire le deuil d’une rupture amoureuse sont celles
qui refusent de ressentir la douleur associée à la perte de l’être cher. Leur
ego refuse de vivre cette souffrance, car cela voudrait dire qu’ils son
responsable de l’échec du couple, et donc qu’ils étaient défaillants, qu’ils
étaient mauvais, qu’ils rendaient l’autre malheureux, qu’ils méritaient d’être
abandonnés et ainsi de suite. Il s’agit de traumatismes d’attachement de
l’enfance non guéris. Au lieu de cela, ils s’obsèdent à détruire et critiquer cette
personne qu’ils glorifiaient auparavant. Ils tentent maintenant d’apparaître
comme une victime, oubliant qu’ils sont entrés dans cette relation amoureuse
avec leur libre arbitre. Nous n’avons pas besoin d’être parfaits pour être
aimés. Être humain, c’est être imparfait, et nous faisons des erreurs. Je me
suis donné entièrement aux femmes que j’ai aimées, et je n’ai rien à regretter.
Oui, j’ai fait des erreurs, mais j’ai agi au mieux en fonction de mes
compréhensions de l’époque. Il n’y a donc pas de quoi s’attarder à refaire le
passé.
Après avoir rompu
avec un partenaire que nous avons aimé intensément, la douleur est aiguë et les
premières vagues de chagrin nous frappent durement. En avril dernier, peu après
la rupture avec ma femme, si l’un de mes amis me demandait comment j’allais, je
ne pouvais pas dire un mot, mais commençais à verser des larmes. C’était en fait
une bonne chose ! Après avoir dormi un peu et récupéré du décalage
horaire, ma tête était à nouveau en contrôle et j’ai de nouveau perdu contact
avec mes émotions. J’avais à nouveau blindé mon cœur pour ne pas ressentir la
douleur de la rupture. Heureusement, mon ami Jacques m’a fait comprendre que je
m’opposais à mon propre processus de deuil et donc de guérison émotionnelle. Ma
tête avait si peur de perdre le contrôle qu’elle avait commencé à enfouir mon
chagrin. C’était malsain. Les attentes de la société reliées à la non-expression
des émotions négatives sont donc le contraire de ce dont nous avons besoin pour
notre processus de deuil. La perte d’une relation intime peut prendre la forme d’une
dépression, d’une lourde solitude, de l’angoisse ou d’une tristesse
inconsolable, par exemple. Ces émotions doivent être vécues pleinement et
somatiquement (avec le corps) sans jugement. La grande erreur que nous
commettons dans notre processus de guérison est de tout résoudre et analyser
par la tête alors que le corps est tellement mieux équipé pour libérer un
traumatisme. Pleurer, crier, trembler a plus fait pour ma guérison intérieure que
tous mes processus analytiques. L’analyse doit suivre la guérison du corps et
des émotions, mais pas la précéder. Heureusement, nous avons la capacité
d’apprendre de nos souffrances émotionnelles pour devenir des personnes avec
plus de sagesse et de compassion. La vie nous donne justice, car nous pouvons heureusement
toujours bénéficier d’une situation difficile et douloureuse.
D’après mon
expérience personnelle, les vagues montantes et descendantes de souffrance
émotionnelle prennent en moyenne une semaine, et l’intensité de celles-ci
diminue progressivement avec le temps pour finalement se stabiliser à un état
normal. Récemment, pendant l’une des vagues, j’ai commencé à ressentir une
énergie très lourde. Malgré cela, je suis allé déjeuner avec un ami, mais le
plombier m’a appelé au moment où j’allais faire ma commande. Je devais rentrer
à la maison tout de suite. Je me suis rendu compte que cet appel était un signe
que je devais mettre en priorité mon processus de guérison plutôt que mes
activités quotidiennes. Nous sommes allés dans la pièce de la maison réservée
aux guérisons émotionnelles et avec le soutien de mon ami, j’ai commencé à
exprimer sans filtre toutes mes émotions négatives. Dans ce cas précis, je
ressentais que les personnes que j’aimais le plus dans ma vie me considéraient
comme un monstre. J’ai donc laissé mon corps purger ces émotions, et j’ai pu alors
revenir au traumatisme initial de mon enfance relié à ma sœur. Mes parents qui manquaient
de maturité émotionnelle dû fait de leurs propres traumatismes et ne l’avaient
pas bien préparée pour mon entrée dans ce monde. Elle m’a perçu comme un intrus
qui lui volait les petites miettes d’amour venant de nos parents. Elle a montré
tout de suite une haine envers moi bébé, que j’ai dû intérioriser pour y faire
face. J’ai donc développé un dégoût envers moi-même et j’ai manifesté dans ma
vie des situations pour incarner cette croyance. J’ai heureusement pu
abandonner somatiquement cette opinion négative grâce à deux séances de
guérison. Fait intéressant, à la fin de la deuxième session, un de mes proches
qui me diabolisait m’a appelé de façon inattendue et nous avons eu un bon
échange. Je savais alors que mon travail intérieur commençait à travailler sur
le tissu de la réalité.
Si vous divorcez,
il est probable que la relation n’était pas toute rose et que certains aspects
étaient plutôt difficiles. La bonne nouvelle est donc que vous ferez également
l’expérience de vagues émotionnelles montantes et joyeuses également ! Si
votre partenaire vous traitait de manière trop possessive et contrôlante, vous
ressentirez peut-être un sentiment d’exaltation relié votre nouvelle liberté.
Si votre vie était submergée de drames constants, vous serez alors soulagé de
retrouver la paix et la tranquillité. Si vous étiez constamment critiqué et que
vous marchiez toujours sur des œufs, vous apprécierez d’être à nouveau dans un
environnement à la fois positif et encourageant. Si vous n’appréciiez pas les
amis proches de votre partenaire, vous serez alors heureux de vous en éloigner.
Utilisez ces vagues ascendantes à votre avantage. Assurez-vous de faire à
présent les choses qui n’étaient pas possibles pendant le mariage afin de
profiter pleinement des avantages de la rupture. Cela vous permettra de mieux vivre
le divorce et de voir le verre à moitié plein au lieu de celui qui est à moitié
vide. De mon côté, j’ai pris un mois de vacances en Europe afin de renouer le
contact avec d’anciens amis et ma famille. Il n’y avait rien de plus apaisant
que d’être entouré de gens qui m’aimaient et qui m’appréciaient pour qui je
suis. Guérir, c’est vivre l’expérience inverse du traumatisme. Selon la sagesse
bouddhiste, nous ne pouvons recevoir qu’après avoir vidé notre tasse, alors
laissez-vous remplir d’un sens d’anticipation et d’émerveillement de ce qui va arriver
dans notre vie après la perte de l’amour.
Solliciter de
l’aide
Nous avons été
conditionnés par la société à tout faire par nous-mêmes. Alors, naturellement,
lorsque nous sommes blessés, nous avons tendance à nous isoler. Ce n’est pas
sain. Nous sommes des créatures sociales et avons besoin les uns des autres.
Après la rupture d’une relation intime importante, notre équilibre émotionnel
se dégrade, nous ne devons donc pas aggraver la situation en niant notre besoin
humain le plus élémentaire de se sentir soutenu, aimé et pris en charge.
J’étais très chanceux que de bons amis et des personnes aimantes me tiennent
compagnie quand j’en avais le plus besoin. Il est naturel pour la plupart d’entre
nous d’aider son prochain surtout quand notre soutien est apprécié. Cela nous
donne une image positive de nous-même, et aider l’autre, c’est aussi souvent se
guérir soi-même. Le plus important, c’est d’être authentique dans l’expression
de votre douleur et de vos besoins, et vous serez alors surpris de toute la
bonté venant vers vous.
Douleur réelle et
douleur imaginaire
Comme je l’ai déjà
mentionné, les ruptures sont parmi les expériences les plus douloureuses que
nous puissions vivre. Cependant, nous pouvons rendre ce processus de deuil plus
ou moins facile grâce à la qualité de nos pensées. Le sentiment de perte de
l’être aimé est réel et cela prend du temps à guérir. Cependant, beaucoup
d’autres émotions n’ont pas vraiment lieu d’être dans la mesure où elles sont
fabriquées par une pensée erronée. C’est là que notre adulte intérieur(AI) peut
aider notre enfant intérieur (EI) blessé.
EI : « Cette
personne a détruit ma vie. Je ne pourrai jamais m’en remettre. Cette personne
m’a détruite. »
AI : « Ce
fut une expérience difficile, mais je l’ai choisie de mon plein gré. Il y a
d’importantes leçons à tirer de toute relation douloureuse. »
EI : « Qu’est-ce
qui ne va pas chez moi, je ne peux pas avoir une relation saine et
enrichissante ? Je suis maudite à jamais et je serai seule pour le reste
de mes jours. »
AI : « J’ai
appris d’importantes leçons de cette relation passée et je suis beaucoup mieux
équipée pour attirer le bon type d’homme dans ma vie à présent. Bien que cela
ait été douloureux, je considère cette personne comme quelqu’un qui m’a
beaucoup apporté. Je sais maintenant beaucoup mieux ce que je recherche chez un
homme et ce dont je ne veux plus. »
EI : « Cet
homme doit payer pour tout le mal qu’il a fait à moi et à mes enfants. Je vais le
faire souffrir pour le reste de l’éternité pour qu’il comprenne. »
AI : « J’espère
que cette femme pourra être heureuse dans ses relations futures. Je suis
heureux de ne plus être dans sa vie, car il y avait beaucoup trop de conflits,
et je peux maintenant attirer à moi une relation qui me convient bien mieux. Si
le même schéma réapparaît dans toute relation future, je saurai alors que le
problème vient de moi et non d’elle. »
Si l’enfant
intérieur est blessé, il est préférable que l’adulte intérieur commence à
valider l’enfant intérieur avant de partager sa sagesse. Par exemple, dans la
première situation, cela ressemblerait à ceci : « Je sens que cette
personne a détruit ma vie et m’a tout pris. Parfois, je m’égare à penser que je
ne pourrai jamais me rétablir psychologiquement. Cependant, j’ai vécu des
difficultés similaires dans le passé et j’ai survécu. En fait, je continue
d’attirer de meilleurs compagnons. Je peux voir que ce fut une expérience
difficile, mais je l’ai choisie de mon plein gré et personne ne m’y a forcée.
J’ai appris quelques leçons importantes de cette relation. » Utilisez votre
intuition pour communiquer harmonieusement avec votre EI et votre AI. Si vous
laissiez votre bambin tout diriger chez vous, cela tournerait rapidement au souk,
et votre doux enfant deviendrait un tyran en landau. Écoutez patiemment tous
les besoins émotionnels de votre enfant intérieur, mais ne vous oubliez pas
dans ce processus. L’un des rôles importants de l’AI consiste à éduquer l’EI
pour qu’il grandisse. La validation émotionnelle doit aller de pair avec la
responsabilité afin que nous ne restions pas coincés dans un rôle de victime,
qui est l’un des états vibratoires les plus bas.
Rester en contact
ou non après une rupture ?
Les personnes qui
se séparent, mais qui s’aiment encore seront très blessées. Il est souvent très
difficile pour eux de rester en contact, et tout échange avec l’ex-partenaire
peut être ressenti comme un nouveau traumatisme. Dans un monde idéal, en
particulier s’il y a des enfants, il serait préférable que les anciens
partenaires restent courtois. D’après mon expérience, cela n’est toutefois possible
que lorsque l’amour du couple n’est plus là et que chacun a tourné la page. Il
n’y a alors plus de sentiment de manque ou de rancœur. Cela peut prendre du
temps. Quelle est la probabilité que cela se produise lorsqu’un couple vient de
se séparer ? C’est très improbable. Si une personne n’est plus amoureuse,
mais que l’autre personne l’est, la situation est tout aussi difficile. Je suis
d’avis que les gens doivent faire ce qu’il y a de mieux pour leur guérison
personnelle. Toutefois, si des enfants sont impliqués, accordez la priorité à
la santé émotionnelle des enfants sans céder aux drames et au contrôle de votre
ex-partenaire. Je suis resté en contact avec quelques-unes des femmes que j’ai
aimées par le passé, et j’ai trouvé ces relations enrichissantes. Cependant, il
a souvent fallu des années avant de pouvoir créer une amitié après la fin de
l’histoire d’amour. Cela ne peut être forcé, car l’amitié nouvellement acquise
doit être inconditionnelle et éloignée de toutes les déceptions de la relation
passée. Donc, dans la plupart des cas, une coupure nette est préférable à court
terme pour permettre la guérison émotionnelle du couple récemment éclaté.
La gratitude
comme outil de guérison ultime
En effectuant un
important travail de guérison en Europe grâce au soutien de mes amis et de ma
famille, j’ai trouvé les ressources nécessaires pour écrire un blog afin
d’annoncer notre divorce d’une manière réellement reconnaissante en pensant à
tous les bienfaits et les moment merveilleux qui ont accompagnés notre relation.
Et je ne faisais pas la politique de l’autruche. C’était maintenant à moi de
créer dans ma vie et en moi tout ce que j’avais adoré auparavant chez elle.
Lorsque nous sommes reconnaissants, nous ne pouvons pas être en colère. Lorsque
nous sommes reconnaissants, nous ne pouvons pas nous sentir victimes. Lorsque
nous sommes reconnaissants, nous ne pouvons pas nous venger. Lorsque nous
sommes reconnaissants, un avenir radieux nous attend et nous arrêtons de vivre
dans le passé. Lorsque nous sommes reconnaissants, nous ne nous fermons pas et
au contraire, nous gardons notre cœur ouvert à de nouvelles possibilités.
Cependant, nous ne devons pas précipiter le processus de deuil en soi. Avant
que nous puissions atteindre une véritable gratitude, nous devons faire
l’expérience de toutes les émotions crues d’impuissance, de colère, de rancœur,
de tristesse et de manque. Et souvent, nous devons vivre ces émotions négatives
plusieurs fois au cours de différents cycles. Nos émotions doivent être authentiques
et nous ne devons pas prétendre ressentir quelque chose que nous ne ressentons
pas. C’est cela que de vivre une vie authentique. Nous devons trouver le
courage d’exprimer ouvertement ce que nous ressentons lorsque nous nous sentons
en sécurité sans se soucier de l’opinion d’autrui.
Combien de temps
faut-il pour guérir d’une rupture ?
Si nous voulons
vraiment guérir, si nous vivons dans un milieu sain et si nous pouvons compter
sur un adulte intérieur qui a de la sagesse, je pense qu’un mois par année de
la relation est un délai raisonnable. Toutefois, cela peut prendre parfois beaucoup
plus de temps et d’ailleurs, certains individus ne surmontent jamais certains chagrins
amoureux. Il est aussi possible que vous fassiez le deuil de l’être cher alors
même que vous êtes encore dans la relation. Pendant la phase de deuil, le
célibat strict est très recommandé. Notre énergie sexuelle est la plus fine des
énergies dont nous disposons, et vous avez besoin de tourner cette énergie
créative vers l’intérieur pour votre guérison. Si nous écoutons réellement
notre corps pendant un cycle de deuil, nous remarquerons que le corps n’a
aucune envie de dépenser son énergie sexuellement. Seule la tête peut le faire
afin d’éviter de ressentir des émotions difficiles, car cela suit un schéma de
dépendance et de peur de la solitude. Notre tête est un bon serviteur, mais un bien
pauvre maître. La sagesse de notre cœur et de notre corps est beaucoup plus
fiable pour savoir ce qui est le mieux pour nous. Ne précipitez pas votre
processus de deuil.
Je suis intéressé
à en savoir plus sur vos propres histoires de rupture, ce que vous en avez
appris et ce qui a aidé votre processus de deuil. N’hésitez pas à partager vos
histoires et vos questions ci-dessous dans les commentaires.